PARKOUR !

Bon. Ceci est officiellement mon tout premier article de blog (même Skyblog n’avait jamais eu cet honneur), donc je suis pas vraiment habitué à l’exercice. Mais depuis plus d’un an, j’ai toujours eu envie de m’y mettre. Je me suis dit qu’il serait intéressant de parler un peu de bibi : histoire de comprendre comment j’en suis venu à faire de la photo en hobby, comment je fonctionne, mon parcours jusqu’à ce tout premier post. Bref, mon PARKOUR, quoi.

The back story

Techniquement, tout commence au collège.

Mon grand frère me fais découvrir les merveilles du montage vidéos avec Windows Movie Maker. Une révélation. J’ai pris là ma première dose de cette drogue qu’est le montage, et forcément… j’ai voulu continuer.

Avec mon meilleur pote, on récupère un caméscope cassette Sony et on fait ce que tous les ados des années 2000 faisaient : des sketchs, encore et encore. Très vite, je passe à Sony Vegas Pro (obtenu de façon tout à fait légale… époque eMule, bien sûr), ce qui mettra l’ordi familial à genoux.

Mais on s’éclate. On filme nos conneries, et moi, je monte tout ça.

La claque Vimeo

Petit saut dans le temps : fin de mon IUT.

Je découvre Vimeo, une plateforme de vidéos qui à l’époque me semblait plus « cinéaste », plus créative que YouTube. Je passais des heures à regarder ces cartes postales filmées, ces plans fixes et lents, ces ambiances douces. Des B-rolls, en somme.

Évidemment vous voyez la suite venir, je me suis dit que ça serais cool que j’amène ma vision et la partager comme ces gens là.

Je claque l’argent de mon stage pour m’acheter ma première caméra : le Sony Alpha 57.

Je commence timidement à filmer ce qui m’entoure, je partais me balader à gauche à droite. Des balades, des paysages… J’y suis parfois, à la manière d’un bon petit influenceur, mais surtout parce que j’osais pas filmer les gens. Alors je filmais le reste.

Step up

Début 2016, je poste ma toute première vidéo sur Instagram, inspirée de l’ambiance du jeu Life is Strange.

À partir de là, tout s’emballe. Je teste plein de choses : timelapse, hyperlapse, After Effects, effets visuels, colorimétrie… Je m’inspire à fond de la musique que j’écoute, et les idées fusent.

Entre 2016 et 2018 j’ai plus pleins d’idées, envie d’essayer des tas de choses. Cette fois-ci je fais chauffer l’ordi portable d’étudiant.

Je change de setup, je passe chez Panasonic avec le Lumix GX80 (une pépite à l’époque pour 800€ avec 3 objectifs !), et je filme encore plus. Léger, stabilisé, 4K… c’était parfait pour l’emmener partout là où j’avais la flemme de me trimballer le reflex.

Et puis ensuite… plus grand chose.

Je fais une pause. Je fais quelques vidéos de temps en temps, je suis moins inspiré, moins motivé. L’appareil prend la poussière petit à petit.

J’ai une courte période où je m’intéresse malgré tout à l’argentique et son traitement avec un Olympus M1 mais ça ne va pas très loin.

Et la photo dans tout çà ?

Oui parce que bon jusqu’à maintenant je parle uniquement de la vidéo mais la photo.

Et bien fun fact, jusqu’à là, la photographie je m’en tapais bien le coquillard.

Je voyais pas trop l’intérêt d’une image figée alors qu’on pouvait l’avoir en mouvement, façon Harry Potter (avec les journaux/tableaux qui bougent).

Et puis les photographes que je croisais (amateurs ou hobbyistes) me dégoûtaient un peu de la discipline avec leur analyses et discours pompeux, genre :

« Un vrai photographe shoote en manuel. Toujours. »

Un peu comme ce prof de français qui voit dans chaque phrase d’un roman une métaphore de l’univers.

Covid, confinement… et Lightroom

C’est pendant le confinement que tout change.

Mes parents n’avaient jamais vu ce que je faisais. Ils insistaient pour voir des « photos » (parce que c’est ce que je leur disais… pas les petites vidéos planquées sur Insta).

N’ayant pas grand-chose à leur montrer, je fouille dans mes archives : quelques RAW, des JPEG, même des captures de vidéos. Je me mets à apprendre l’editing photo, je claque ma carte bleue pour un abonnement Lightroom, et je binge des tutos YouTube comme je le fais avec The Office.

C’est après avoir suivie tout ce processus de traitement que je commence à me rendre compte.

La photo, en fait, c’est cool.

C’est satisfaisant. Je commence à comprendre le process, à prendre du plaisir. Certes les résultats étaient loin d’être exceptionnel mais il y a quelque chose.

D’un format à l’autre

Aujourd’hui, quand je sors, je filme et je photographie.

Pas toujours simple : parfois tu captes un moment en vidéo, mais tu aurais préféré l’avoir en photo. Et inversement. Il faut être rapide pour switcher.

Petit à petit, je me surprends à photographier plus que filmer. Peut-être une façon de rattraper le temps perdu, mais surtout parce que cette « nouveauté » m’éclate.

Je change aussi de matos. Je repasse chez Sony avec le A7III, avant de glisser doucement vers Fujifilm.

Ce qui est assez marrant c’est que là où plein de photographes commencent la vidéo pour faire des réels sur Insta (l’algo, tout ça tout ça), moi je switch vers la photo, et je me crée un deuxième compte Insta dédié.

Et maintenant ?

Et bien je continue de vivoter entre photo et vidéo.

Je m’amuse surtout sur les traitements, j’explore un peu le blog… On verra bien ce que ça donne.
J’ai plein d’idées en tête, même si je n’ose pas toujours les lancer. Comme un serveur Discord pour les photographes de Brest (il est créé… mais pas encore ouvert au moment où j’écris).

Mais surtout, j’aimerais un jour faire une expo.

Montrer son travail en vrai, c’est pas comme sur Insta. Déjà, je suis pas obligé d’être là quand les gens regardent (grosse victoire pour mon introversion), et surtout… je n’ai pas encore de vrai fil conducteur. Pas de thématique.

Mais j’espère y arriver.

Chaque année, je crée un livre photo de mes sorties, que j’appelle OUT.

Aujourd’hui, j’en suis à quatre. Peut-être que j’en parlerai un jour ici.

Si t’es arrivé jusque-là, déjà : merci !

Ce post est un peu en vrac mais il est sincère, et c’est ce que je voulais.

C’était le premier.

On verra ce que donnera le prochain

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